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mercredi 13 juillet 2011

L'appel de Mosta

Mosta je me languis de toi.Plus que quelques jours et je serai,si Dieu me prête vie,dans tes rues.
Marcher sur les trottoirs, et sur la voie publique, au grand dam des automobilistes,me manque.Me frayer un chemin sous les arcades squattées par les vendeurs ambulants,est un sport qui me plait.
Passer devant le Marhaba ,actuellement coupé en quatre,où Snouci , naguère trônait derrière son comptoir une cigarette aux lèvres discutant avec ses intimes,me rappelle les discussions  des amateurs de théâtre qui s'y donnaient rendez vous, chaque matin, et parmi les habitués : un grand homme "Kaki" avec une Dunhill entre les doigts, se tenant prêt à partager son petit café avec vous.Aziz , encore élève de l'ITA ,participait lui aussi à ces joutes culturelles.L'élève devenu professeur , puis directeur de l'Institut s'est forgé une solide expérience dans plusieurs domaines , il est à la fois:
- Ahmed Wahid "El Ard Ouel Fellah", défenseur de l'olivier et du figuier sans oublier la vigne et aussi la tomate devant laquelle il ne rougit pas
-Colombo ,lorsqu'il sort son petit carnet de notes, l'appareil photo en plus.
-Le commandant Cousteau ,coiffé de la casquette rouge à la place du bonnet,connaissant le nom de tous les poissons de la côte méditerranéenne,n'oublions pas qu'il est Skikdi de naissance , mais Mosta l'a pris dans ses bras, il ne peut plus la quitter.
Une halte ,devant le studio photo de Benkhachouch,s'impose . Oui en effet, un petit trésor s'y trouve : les anciennes photos du vieux Mostaganem et de quelques illustres personnages ornent les deux vitrines.Aujourd'hui avec l'avènement du numérique , tout a changé, l'invention de Nièpce Nicéphore est bien dépassée, nous sommes au 21 ème siècle.
Puis vient le tour des pâtisseries et du café l'étoile, Hamza Kerrabchi au sourire franc rivalise d'innovations pour créer la dernière pièce , et vous invite à  déguster un bon mille feuilles,Hum que c'est bon!!
Arrive enfin Milor "le photographe" , premier reporter des représentations théâtrales lors des festivals.Chaque matin , comédiens ,et spectateurs se pressaient devant sa grande vitrine pour s'y retrouver et acquérir cet inoubliable souvenir d'une soirée passée entre amis.Tout le monde y était même ceux qui ne pouvaient se payer ce souvenir . Mahmoudi avait ce don de rendre heureux les gens , toujours souriant jusqu'à dévoiler sa dent en or. Allah Yerhamou.
Je reprendrai plus tard ma ballade à Mosta.

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