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lundi 22 août 2011

A la recherche des amis perdus.....de vue.

C'est par un curieux hasard , qu'un jour en essayant de retrouver un ancien ami de collège parti en France dès l'indépendance de notre pays, je suis tombé sur un site créé par un mostaganémois en l'occurence Mr Roland Boucabelle.Et par l'intermédiaire de ce dernier j'ai pu retrouver mon ami aprés une cinquantaine d'année d'absence.
Qui est Roland? Actuellement il est retraité de l'éducation , aprés avoir occupé plusieurs postes dans ce secteur.Il vit près de Marseille où j'ai pu lui rendre visite accompagné de mon fils Hadji et de son ami Kévin et aussi grâce au fameux GPS qui vous parle et vous indique le chemin pas à pas jusqu'à la porte d'entrée.
Le jour de notre visite coincidait avec le 70 ème anniversaire de notre hôte Roland.  Lorsque je sonnais à sa porte , ce fut d'abord sa petite chienne qui nous accueillit avec ses aboiements , puis vint le maître : c'est qui?
- Hé bien des gens de Mostaganem !!!
- Michèle viens voir !!! c'est des gens de Mostaganem.c'est Ziane !!!
Aprés les embrassades et quelques bons souvenirs de Mosta, de montplaisir , et les boissons fraîches avec une musique de fond jouée par des inséparables et des dizaines de sauterlles cachées dans cette merveilleuse petite colline pleine de pins . Il y avait l'odeur de la résine de pin , mêlée à celle des fleurs du jardin en terrasses de notre hôte,appelées restanques( j'ai appris ce mot de la bouche de Michèle la femme de notre ami).
Roland dans un livre intitulé : Ouillis en Algérie, raconte sa vie et celle des ouillissiens durant les années 50 .
Il se rappelle des moindres détails , des faits , des gestes et des humeurs de tous les gens et de tous les lieux qu'il décrit dans son livre.
Toujours amoureux de sa ville natale il y revient à chaque fois qu'il peut , et fait le tour chez tous ses amis qui le reçoivent avec plaisir.

mercredi 13 juillet 2011

L'appel de Mosta

Mosta je me languis de toi.Plus que quelques jours et je serai,si Dieu me prête vie,dans tes rues.
Marcher sur les trottoirs, et sur la voie publique, au grand dam des automobilistes,me manque.Me frayer un chemin sous les arcades squattées par les vendeurs ambulants,est un sport qui me plait.
Passer devant le Marhaba ,actuellement coupé en quatre,où Snouci , naguère trônait derrière son comptoir une cigarette aux lèvres discutant avec ses intimes,me rappelle les discussions  des amateurs de théâtre qui s'y donnaient rendez vous, chaque matin, et parmi les habitués : un grand homme "Kaki" avec une Dunhill entre les doigts, se tenant prêt à partager son petit café avec vous.Aziz , encore élève de l'ITA ,participait lui aussi à ces joutes culturelles.L'élève devenu professeur , puis directeur de l'Institut s'est forgé une solide expérience dans plusieurs domaines , il est à la fois:
- Ahmed Wahid "El Ard Ouel Fellah", défenseur de l'olivier et du figuier sans oublier la vigne et aussi la tomate devant laquelle il ne rougit pas
-Colombo ,lorsqu'il sort son petit carnet de notes, l'appareil photo en plus.
-Le commandant Cousteau ,coiffé de la casquette rouge à la place du bonnet,connaissant le nom de tous les poissons de la côte méditerranéenne,n'oublions pas qu'il est Skikdi de naissance , mais Mosta l'a pris dans ses bras, il ne peut plus la quitter.
Une halte ,devant le studio photo de Benkhachouch,s'impose . Oui en effet, un petit trésor s'y trouve : les anciennes photos du vieux Mostaganem et de quelques illustres personnages ornent les deux vitrines.Aujourd'hui avec l'avènement du numérique , tout a changé, l'invention de Nièpce Nicéphore est bien dépassée, nous sommes au 21 ème siècle.
Puis vient le tour des pâtisseries et du café l'étoile, Hamza Kerrabchi au sourire franc rivalise d'innovations pour créer la dernière pièce , et vous invite à  déguster un bon mille feuilles,Hum que c'est bon!!
Arrive enfin Milor "le photographe" , premier reporter des représentations théâtrales lors des festivals.Chaque matin , comédiens ,et spectateurs se pressaient devant sa grande vitrine pour s'y retrouver et acquérir cet inoubliable souvenir d'une soirée passée entre amis.Tout le monde y était même ceux qui ne pouvaient se payer ce souvenir . Mahmoudi avait ce don de rendre heureux les gens , toujours souriant jusqu'à dévoiler sa dent en or. Allah Yerhamou.
Je reprendrai plus tard ma ballade à Mosta.

vendredi 1 juillet 2011

Le cinémonde

Hier soir , j'ai été convié à assister à un film fantastique, de Steven Spielberg ,"TRANSFORMERS 3", en 3D.
Muni des lunettes spéciales qu'on vous vend à l'entrée , j'entre dans ce superbe monument dédié au cinéma .
Tout d'abord je suis ébloui par cette immense salle toute rouge , moquette, tapis et fauteuils impeccables, une sono à vous donner des frissons dans le dos , vous vous trouvez dans le feu de l'action , vous vivez en direct l'évènement.
Avant la projection du film , nous avons eu droit à quelques bandes annonces des prochaines séances, entrecoupées par des espaces publicitaires en 3D , les bonbons ,caramels HARRIBO flottaient comme par enchantement dans le ciel de cette salle au grand bonheur des petits et aussi des grands, des papillons des fleurs des fruits venaient jusqu'à vous devant votre nez , que dis-je, votre bouche !un avant gout du spectacle nous était donné.
Enfin le film, un monument d'effets spéciaux à faire remuer Georges Mélies  dans sa tombe ainsi que Jules Verne   en ce qui concerne les vaisseaux.Je me suis calé au fond du fauteuil et mes yeux évitaient les projectiles et autres créatures qui sortaient de l'écran, Ouf plus de peur que de mal.
et ceci me ramène à mon Cinémonde de Mostaganem.
Lors de son ouverture ce fut un évènement sans précédent, même les grandes salles algériennes et africaines de l'époque nous enviaient :"le plus grand écran de l'Afrique du Nord".
Il y avait grand monde ce jour là , et je n'ai pu arracher une toute petite place malgré les 906 places que comptait ce grand palais , sis à la pépinière. Ce n'est que le troisième jour que je suis entré avec le fameux sésame acquis à bout de bras .
A l'entrée , je suis accueilli par une jeune dame avec dans la main une torche électrique , elle me conduisit jusqu'à mon fauteuil numéroté, et gare à celui qui s'y trouvait sans avoir le numéro correspondant.
Ce jour là je découvris ce qu'était un vrai cinéma , moi qui était habitué aux autres cinés : VOX,ALHAMBRA,CINE LUX,TRIOMPHE,et le superbe COLISÉE, avec son acoustique moderne à tel point qu'un jour alors qu'on y projetait un film de guerre,en relief,nous avions des lunettes en papier, le son des avions était tellement réaliste et venait de la cabine de projection jusqu'à l'écran, accompagné des fameux bombardiers qui passaient sur nos têtes,que la plupart des spectateurs se sont cachés entre les travées des fauteuils,ne se relevant  que lorsque "le danger "fut passé. OUF !!!!!!
Tout cela pour vous dire que le cinémonde doit renaître de ses cendres , notre jeunesse en a vraiment besoin pour voir ce qui se fait ailleurs , en bien , car c'est aussi un moyen de communication trés fort .Nous avons une filmographie trés riche , la voir dans une télé ou la contempler dans un ciné toute la différence est là.
J'ai appris que des travaux avaient été entrepris . Où en est-on? je ne sais pas .
Je m'attends à ce qu'un jour l'on nous prévienne par presse ou par radio que le cinéma "AFRIQUE" a bien rouvert ses portes.


jeudi 30 juin 2011

Les rives de l'Ain Sefra

La cité interdite ,la cour des miracles et Djamaa El Fna de Marrakech au même endroit sur une distance d'un kilomètre de long , voilà ce qu'est le souk de l'Ain Sefra.
Situé à 50 mètres du centre ville et du siège de l'imposante et blanche mairie , tout un contraste édifiant.
On y trouve de tout , du petit clou de girofle vendu par les africains au camion de pastèques qui déverse sa marchandise à même le sol.
Le vendeur de pain côtoie les cordonniers qui eux-mêmes côtoient les vendeurs de gâteaux yaourts et bien des choses.Chacun se trouve une place et la défend avec bâton à l'appui.
Le vendeur de casse croutes n'est pas en reste , il sillonne les allées au beau milieu des acheteurs et se fraie un chemin, suivi par le vendeur de pain de seigle chaud recouvert d'un léger voile .
Le marché informel, lui, occupe plus de place que le marché soi disant couvert qui a été déserté par les marchands qui ne le trouvent pas assez ouvert et trop confiné.
Les poissonniers crient à qui veut les entendre que leurs sardines sont du bled , de sidi Mejdoub et ce sont des véritables , certains acheteurs non avertis tombent dans le piège.
Il y à tellement de variétés de sardines qu'il est difficile de se repérer dans cet océan.
Quant à l'hygiène , je n'en dirai pas un mot ,sauf qu'il vous est difficile de discerner entre l'endroit où sont déposées les ordures et les étals des marchands.
Je rêve  et espère voir un jour un beau site sur les berges de l'Ain Sefra, Il suffit d'un peu de bonne volonté: l'argent existe, les hommes aussi, les moyens aussi , les idées il y en a plein , les associations s’époumonent à demander à ce que notre ville soit la vraie perle de la méditerranée.
YES WE CAN.

mercredi 29 juin 2011

jours2mosta: Rencontre d'un mostaganémois

jours2mosta: Rencontre d'un mostaganémois: "Le mardi , c'est jour de marché à Marignane (France), comme à mon habitude je déambule au milieu d'une foule bigarrée, seul à lorgner de gau..."

Rencontre d'un mostaganémois

Le mardi , c'est jour de marché à Marignane (France), comme à mon habitude je déambule au milieu d'une foule bigarrée, seul à lorgner de gauche à droite , les produits locaux et autres marchandises venues de toute la région.
Je croise les regards des gens ,essayant de retrouver par hasard une tête connue,puis ,sur le cours Mirabeau tout près du pont enjambant la Cadière ,petite rivière où de jolis poissons trouvent leur bonheur,je suis soudain attiré par des voix bien de chez nous , je rêve ou quoi? Non , derrière un étal de produits cosmétiques deux frères d'un certain âge discutaient avec une cliente , je m'arrête , je les vois parler ,la dame s'en va et l'un des deux  frères me dit ; j'ai l'impression de vous connaître !,je réponds peut être, et il renchérit , vous n'êtes pas de Mosta?
A la seule évocation du nom de ma ville je saute de joie , tel un voyageur perdu dans le désert et qui arrive dans une oasis.
Oui , messieurs je suis de Mosta , et vous ? nous aussi on est de Mosta et cela plusieurs années que nous sommes là , je commence à citer des noms de famille , ils hochent la tête pour me dire non , je donne ma langue au chat et ils me disent leur nom de famille.Pardi que je connais leurs parents , c'est la poignée de mains suivie des renseignements sur le bled et sur les membres de la famille qui sont toujours à Mosta.
On s"est promis de prendre le café lors du prochain marché prévu le samedi 2 juillet.
Je suis tout heureux d'avoir retrouvé des gens de Mosta !!!!!
Laredj Ziane

lundi 11 octobre 2010

première apparition

C'est en lisant le blog d'un ami, Aziz Mouats, que l'idée m'est venue de créer le mien.
Vous me direz créer un blog , c'est bien beau , mais le tenir à jour , c'en est une autre.
Alors , je me jette à l'eau , en me promettant de nager le plus longtemps possible.
Il y tellement de sujets à débattre avec les amis et camarades.
Laredj.